Vigneron ! Quelle philosophie ?

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Selon une étude de CadreEmploi publiée le 1er septembre 2015 – et qui a été confortée en septembre 2016 puis en 2018 – huit cadres parisiens sur dix envisagent de quitter la capitale: transports, coût de la vie, manque de proximité avec la nature …
Et Bordeaux reste en tête des villes les plus séduisantes (54%), Bordeaux qui depuis 2017 est à deux heures de Paris en TGV …
En fait les profils des investisseurs que nous rencontrons sont très diversifiés.
Vous-mêmes qui envisagez d’acheter une propriété viticole :

– Est-ce pour prendre une retraite active dans un joli cadre et maintenir ainsi une occupation ?
– Est-ce un achat patrimonial destiné à l’installation de vos enfants ?
– Est-ce un rêve de toujours, une passion pour le vin et comme l’écrivait l’irremplaçable Henry de Monfreid :
 » Celui qui aime le vin, le respecte et l’honore ne peut être un méchant homme.
« J’évoque avec tristesse les hommes modernes, qui de plus en plus méprisent le vin donné par les dieux pour lui préférer « les poisons industriels où un alcool, qui ne doit rien au soleil, les trompe d’une ivresse malsaine et les mène à leur déchéance …  »


– Est-ce la recherche d’une très jolie demeure pour y vivre à temps partiel ou complet et dont la vigne alentours doit couvrir les frais d’entretien ?
– Est-ce le rejet de la capitale ou l’overdose d’écran et de PowerPoint avec réunions à répétition ?
– Est-ce vers la quarantaine – après une belle expérience dans d’autres domaines – l’envie de vivre une nouvelle aventure professionnelle, ce qui a été notre cas ?
– Est-ce plutôt la sauvegarde d’un capital dont le rendement n’est pas l’objectif premier dès lors tout de même que vous ne perdez pas d’argent ?
– Est-ce pour disposer d’un immobilier représentatif tandis que vous avez l’opportunité d’un débouché absorbant la totalité de la production ?
– Ou peut-être la recherche d’une fiscalité allégée …
Très souvent l’objectif de l’acquisition est assez clairement défini et les agences consultées sauront sans doute vous orienter sur la partie immobilière.
Par contre un point est souvent laissé dans l’ombre et est à l’origine parfois de sérieuses déconvenues : c’est celui du niveau de l’investissement personnel.
En d’autres termes quelle vie voulez-vous au milieu de vos vignes ? Quelle est votre philosophie ?


Sur cet aspect nous observons que le futur vigneron n’a pas une idée très précise. Et il n’a pas d’idée précise car il n’imagine pas bien quelles sont les tâches qui l’attendent dans propriété qu’il convoite.

Et donc au-delà les tâches qu’il souhaitera déléguer, celles dans lesquelles il compte s’investir lui-même, celles dans lesquelles le conjoint, les enfants, ou parfois les parents veulent – et peuvent – participer.
Or cette réflexion doit précéder la recherche elle-même.
Avoir défini son degré d’implication pour les années à suivre est donc indispensable pour être en mesure de bien choisir.
Ainsi, comprendre et savoir ce que la propriété concernée va exiger est un préalable incontournable.